L'aventure Amaneï

Amaneï signifie la rencontre dans la langue Touareg.

Nous sommes Anaïs et Julien, artisans-voyageurs devenus facteurs de tambours chamanique depuis 2012. installés depuis peu à Lanton dans le bassin d’Arcachon. 

Nous avons la vocation de mettre au monde votre tambour est pour nous plus qu’une passion que nous partageons, mais bel et bien une voie qui nous suivons en toute humilité. Depuis toutes ces années nous nous sommes spécialisés dans la confection de tambours réalisés en lien avec vous et à chaque fois la magie opère. 

Mettre notre savoir faire et notre sensibilité à votre service pour vous proposer un allié qui vous ressemble tout en résonnant avec votre personnalité est un vrai bonheur de chaque instant ainsi qu’une mission que nous prenons à cœur.

Avec la naissance de notre site internet nous avons élargis notre univers en créant différentes collections que nous avions depuis longtemps à cœur de vous proposer. Vous les découvrirez dans la page nos univers et dans la boutique. Nous nous sommes inspirés des différentes cultures rencontrées au bout du monde pour vous faire voyager avec nos tambours. Nous souhaitions, à travers notre artisanat, rendre hommage aux peuples premiers nomades, aux civilisations anciennes et leur mythologie, à nos ancêtres et leurs traditions.

Notre signature : nous avons créé les Tambours Amaneï avec un œil en pierre, serti sur la tranche du tambour.

Pourquoi nous mettons au monde des tambours ?

Nomade dans l’âme :

Depuis que je suis enfant, je rêve d’aventure et de parcourir le monde. Mais bien que je savoure les grands espaces sauvages, les désert que j’affectionne particulièrement  

En Avril 2012, après de longs voyages initiatiques en Asie et en Afrique où j’ai pu découvrir différents mode de vie et approche du sacré, après l’aventure de la caravane des espaces libres, j’ai décidé de devenir complètement nomade. Petit garçon, j’ai toujours rêvé d’aventures et mes voyages m’ont appris que je suis heureux ainsi alors pourquoi m’en priver! Je voulais vivre pleinement et simplement alors ralentir le temps me semblait indispensable. J’ai donc choisi le mouvement terrestre comme art de vie. 

A partir de là, mon existence devient un voyage : je change de rythme et j’opte pour une itinérance très lente afin de goûter à l’éphémère et la beauté du monde. Je m’adapte à chaque nouvel environnement et j‘apprécie en même temps les vertus du minimalisme pour faire plus de place à tout le reste. Je vis une vie d’artiste magicien et de bohème à la fois et je suis trés heureux ainsi ! Le sentiment de liberté que je vis est exquis et les rencontres très nombreuses. Je voyageais avec une roulotte réalisée de mes propres mains à travers la France sans autre but que celui de cheminer, rarement seul et souvent nous nous déplacions en caravane avec mes amis nomades. Le fil de mes rencontres m’a conduit vers un petit hameau en Ardèche au bord du Chassezac. Lorsque j’atteignis cet endroit, le châssis de ma roulotte se brisa devant le hameau. Ce qui devait être une courte halte de quelques jours se transforma en une année d’escale avant de repartir. 

Le hameau est magique en ce début d’été, l’accueil des habitants est chaleureux alors je décide d’y rester un peu, attiré par un projet de collectif qui démarre. A cette époque je n’y connaissais absolument rien au chamanisme, mis à part mon expérience en Mongolie, et j’ignorais qu’il y avait un mouvement néo-chamanique en France et que l’endroit où je me trouvais était l’un des cœurs du mouvement à partir duquel s’organisait le festival chamanique de Trimurti. Ce fût une étape majeure sur mon chemin personnel.

Spirit danse drumming :

Le 13 juillet 2012, une amie m’invite à participer aux « 36h au rythme du cœur, la cérémonie du Heart beat open space » organisé dans un lieu magnifique en Ardèche. J’accepte sans trop savoir où je vais. Me voila sous un grand tipi de 12m de haut, entouré d’une trentaine de personnes, à me demander ce que je fous là ! Je me rappelle ne pas être très convaincu par le délire mais je suis curieux de nature alors j’accepte d’être là. Il y a des gardiens du rythme qui se relaient à tour de rôle, jour et nuit, pour que sans interruption, le rythme des battements du cœur résonne sous le tipi et dans la clairière autour. Et cela pendant 36h ! Nous vivons donc au son des djembés et des tambours qui battent le pouls de la vie pendant deux jours et demi, même lorsque nous mangeons sous la tente berbère ou lorsque nous dormons dans nos tentes prés du tipi. J’apprendrai plus tard que cette cérémonie à été créé à partir des travaux de Tom Ehrlich sur la spirit danse drumming.

La cérémonie se termine le 15 juillet à midi. C’est le jour de mon anniversaire. Ce matin là, vers 6h, je viens de vivre ma première expérience de transe et cela chamboule littéralement ma vie. Ce fût la première d’une très longue série qui m’a conduit à explorer avec humilité et passion la voie du tambour. Nous sommes en 2012, et c’est le départ d’un grand voyage.

L’Ardèche :

Notre quotidien est bien ancré et nous vivons au rythme des saisons ardéchoises. Je participe aux différents chantiers de construction et rénovations, j’apprends à réaliser des murs en pierres sèches, nous faisons du bois pour l’hiver, nous ramassons des châtaignes et jardinons… Les tambours ne sont jamais loin de nous, tout comme les chevaux ! Dans ce hameau, je découvre la magie des sweats lodges que nous organisons régulièrement aux bords de la rivière, et j’ai vécu un rite de passage très important : ma première quête de vision isolé dans la montagne pendant quatre jours et quatre nuits en jeûne total. C’est à cette période là que j’ai décidé de passer le concours pour devenir éducateur spécialisé. Au printemps suivant, j’ai participé en tant que bénévole, et avec tous les habitants du hameau, au festival chamanique de Trimurti tout en passant mon oral d’éducateur spécialisé le jour même. A la fois s’ouvre à moi la route de l’éducation spécialisée et à la fois, la voie du tambour m’ouvre ses bras et j’en rêve la nuit. C’est une certitude, je veux réaliser mon premier tambour et je deviendrai éducateur.

Lorsque j’ai reçu l’enseignement pour faire naître mon premier tambour en 2013, j’étais loin d’imaginer la suite de l’histoire et où cela me conduirai en 2023. Trois jours après, je suis allé au 7 ème festival chamanique à Dôle en tant que bénévole. Mon tambour était à peine sec lorsque je suis arrivé avec mon camion aménagé orange. Je suis accueilli sur place, au château Bellevue, par Minthé, la chamane de l’eau. Là-bas, j’ai fait de belles rencontres et vécu également des expériences incroyables. Véra Sahzina, chamane de Touva, que j’avais déjà rencontré à Trimurti m’a conseillé et transmit des connaissances pour consacrer mon tambour. J’ai eu la chance qu’elle me reçoive en consultation individuelle avec son interprète. Puis j’ai rencontré Toumaï qui me proposa une initiation sur trois années pour apprendre à gérer mes états de « transes » qui devenaient de plus en plus fréquents et qui franchement m’inquiétaient. Je l’ai commencé l’année suivante en 2015 en même temps que ma formation d’éducateur spécialisé. Les deux se termineront en 2018.
Le lendemain, Loumitéa m’honora en me demandant d’être son gardien du feu pour une Inipi, une sweat lodge exclusivement féminine. Ses enseignements furent également précieux. Et puis j’ai rencontré des gens qui ont vu mon tambour et c’est là que le phénomène commencé. On m’a demandé un premier tambour et j’ai accepté de le réaliser. Puis un deuxième et un troisième. Au début je les ai même offerts, ça me faisait plaisir. Et puis ça a continué, par le bouche à oreille, on m’appelait de temps en temps. Alors au bout d’un an j’ai trouvé un nom : c’était les Tambours Amarok. Je me souviens m’être dit que tant qu’on me demanderai de mettre au monde des tambours, je continuerai. Et si un jour ça s’arrête alors j’arrêterai et je prendrai un autre chemin. Je n’avais ni réseaux sociaux, ni site internet, juste des cartes de visites, des flyers et une annonce sur le bon coin. Pas plus. Si on tapait tambour Amarok sur google on tombait sur les tambours de frein du 4×4 Amarok de Wolkswagen !

Malgré tout, cela ne s’est jamais arrêté. On continuait de m’appeler sans que je ne fasse rien. Alors en 2019, j’ai décidé de créer une micro-entreprise pour officialiser mon savoir faire en tant que facteurs de tambours. Puis avec ma compagne Anaïs, à qui j’ai transmis l’art de la confection des tambours chamaniques, nous avons décidé de changer notre identité pour créer Amaneï qui célèbre la rencontre, notre rencontre et notre amour ainsi que le voyage et toutes les rencontres que nous faisons avec les tambours. Son talent et sa créativité nous m’a permis de faire évoluer notre art en le sublimant. Elle a rajouté sa touche, sa finesse, sa sensibilité et pleins de détails qui font qu’aujourd’hui nous sommes vraiment fier et heureux de continuer à créer et vous proposer les tambours Amaneï.

Amaneï va au-delà des tambours que nous réalisons. Amaneï, c’est notre histoire dans laquelle vous apparaissez avec votre désir d’accueillir votre tambour, et à cet instant précis vous en devenez le personnage principal pour toute la durée de la gestation du projet à son accouchement.
Amaneï, c’est une aventure humaine car finalement, si nous réalisons toujours des tambours après 10 années sans autres publicités que votre partage d’expériences, c’est bien grâce à chacune et chacun de vous ! Alors mille merci pour la confiance que vous nous accordez dans le processus de mise au monde de votre tambour.