VIBRONS ENSEMBLE
POUR DONNER NAISSANCE A TON TAMBOUR CHAMANIQUE !
AMANEÏ fait naître des tambours éthiques avec Amour !
Notre Ethique
Des voyages et des rencontres nous ont fait découvrir le tambour en 2012.
Pendant ces 10 années où nous avons exploré cette voie en toute intimité pour mettre au monde les tambours Amaneï, vous nous avez posé beaucoup de questions essentielles révélant l’importance de la dimension éthique dans l’adoption d’un tambour chamanique.
Nous plaçons l’éthique au cœur de notre travail pour vous proposer les tambours les plus alignés avec nos valeurs qui sont celles du respect à la fois de nos clients et des traditions qui nous ont précédées. Bien sûr nous ne sommes pas parfait, mais nous faisons de notre mieux ! Nous aimons être les plus transparents possibles à propos de notre artisanat car nous évoluons dans un monde régit par les règles impitoyables du marché et dans ce microcosme qui est celui des tambours chamaniques on trouve de tout et à tous les prix. Cette réalité est d’ailleurs souvent voilées par des justifications spirituelles, des arguments sans fondement et faux pour qui connaît bien le milieu !
Pour nous l’honnêteté est un devoir et il est temps de lever le voile ! Et vous, vous avez le droit de savoir ce que vous achetez.
Cette année 2024, en participant au salon Marjolaine, nous avons dû présenter notre travail devant la commission Nature et Progrès avec des documents justifiant la provenance et la qualité de nos matériaux. Et nous avons été admis car nos tambours sont réalisés naturellement, de manière respectueuse, éthique, écoresponsable, sans nylon ou matières synthétiques. Une belle reconnaissance pour notre travail !
Nos Choix
LES PEAUX
Depuis le tout début de l’aventure, nous avons fait le choix d’utiliser des peaux d’animaux qui ont vécus et qui sont mort en France. Nous précisons qu’aucun animal n’est tué pour sa peau. De nos jours, presque toutes les tanneries à façon ont disparues du paysage artisanal français ( il ne reste que des grosses entreprises qui travaillent surtout pour le luxe) et de fait les peaux ne sont plus du tout valorisées comme autrefois et sont plutôt considérés comme un « déchet » co-produit de l’élevage qu’il faut gérer. Elles sont souvent, soit destinées à l’équarrissage, soit vendues aux grosses entreprises comme les tanneries du Puy ou bien partent à l’export dans dans d’autres pays où subsistent encore des tanneries (Espagne, Maroc, Chine…).
Nous, en tant que facteurs de tambours, nous contribuons au recyclage de cette noble matière qu’est la peau animale en lui donnant une seconde vie. C’est pourquoi nous parlons de renaissance.
Pour faire un tambour, il faut des peaux parcheminées et non tannées. Aucun produit chimique n’est utilisé. Elles sont écharnées manuellement, dépoilées avec des enzymes et séchées sur un cadre à l’air libre. Nous confions la réalisation de ce travail de parcheminage à l’un des derniers artisan tanneur à façon français : Jacques Chapat. Son travail est excellent et c’est toujours un bon moment que d’aller le voir pour sélectionner chaque peau pour créer votre tambour. Nous nous connaissons depuis 2012 et c’est lui qui nous a appris à parcheminer notre première peau. Je me rappelle, c’était un chevreuil.
Les tambours Amaneï sont donc réalisés en peaux d’origine française. Nous travaillons avec du Bison, Cerf, Biche, Bouc, Chèvre, Cheval, Veau, Taureau et Âne.
Il m’arrive parfois de parcheminer moi même certaines peaux.
Pour ce qui est des peaux de Bisons Américains, nous allons les chercher directement dans une petite ferme d’élevage creusoise, naturelle et bio rencontrée également en 2012. Une histoire que j’aime bien raconter. Cela nous garantit une traçabilité totale et transparente puis nous les amenons ensuite à Jacques. Les Bisons sont élevés avec beaucoup de respect, d’éthique et de passion L’éleveuse avec qui nous travaillons à fait le choix de s’affranchir des abattoirs pour offrir une fin de vie digne à ses Bisons.
Forcément ce choix là se répercute sur le coût de nos tambours. Nous n’aurions pas le même coût de création si nous répondions favorablement au harcèlement quotidiens des entreprises pakistanaises qui veulent nous vendre leur cercles et leur peaux à très bas prix.
Depuis le Covid, vous trouvez des tambours en vente à des prix défiant toutes concurrences. Mais d’où viennent les matériaux?
LES LANIERES
Tous nos tambours Amaneï sont tendus avec des lanières que nous découpons dans la peau.
Et non, ce ne sont pas des tendons comme on nous le demande souvent !
Nous avons fait ce choix pour plusieurs raisons :
La première étant qu’après plus de dix années d’expériences et de retour clients, les tambours fait avec des lanières en peaux sont plus durables et sont de meilleure qualité vibratoire.
La seconde est qu’il est inconcevable pour nous d’utiliser du nylon, car c’est une matière avec laquelle nous ne prenons aucun plaisir à travailler. Bien sûr ça serait un choix qui nous permettrai d’être plus rentable et de réduire les coûts drastiquement car nous gagnerions environ 5 heures de travail, une surface de peau qui conviendrai pour un autre tambour et nous pourrions faire beaucoup plus de tambours dans une journée en déroulant une bobine de nylon. Or là, nous devons sélectionner une peau sans défaut, découper entre 12 et 15 mètres de lanières à la main et d’un seul tenant, l’étirer pour vérifier si elle est robuste, recommencer du début si elle casse et ensuite tresser le tambour et le tendre. Puis faire les finitions et réglages. C’est un travail exigeant, qui demande du métier, de la concentration, de l’écoute et de la présence à chacun des gestes que nous faisons.
Les partisans du nylon pour justifier leur choix diront qu’un tambour en lanières de peau se détendra plus et qu’il faudra le chauffer ! Alors déjà aucun tambour ne résistera à un taux élevé d’humidité qu’il soit fait de peaux ou de nylon. La détente d’un tambour permet de relâcher la peau qui « respirera » et de respecter ses fibres. Le Djembé est un bon exemple pour bien comprendre le phénomène : la peau est étirée au maximum et souvent au bout de quelques année, les fibres « lachent » et il faut la remplacer car elle ne sonne plus.
Qu’un tambour se relâche est normal. Cela apporte une détente qui permettra sa longévité. Et si le travail est bien réalisé, nous pouvons réduire ce phénomène de détente au même niveaux qu’un tambour en lien de nylon. Mais cela nécessite un temps d’observation en milieu sec et humide et de le régler ensuite. C’est l’étape de la finition.
Qu’on se le dise, nous ne ferions pas ce choix si cela n’apporterai aucune plus value à nos tambours. Car c’est vraiment beaucoup plus complexe, exigeant et onéreux comme approche.
Mais nous sommes passionnés et nous voulons l’excellence !
LES CERCLES
Pendant plusieurs années nous avons cintrés nos cercles en frêne essentiellement avec une étuve artisanale, des gabarits et des serre-joints. Puis lorsque j’ai déménagé dans le bourg d’Anduze, je n’avais plus de jardin où mettre l’étuve alors c’est l’entreprise CBM – Cintrage Bois Massif qui m’a réalisé mes cercles en Hêtre, Chêne, Merisier, Noyer et Frêne. Suite à la faillite de l’entreprise notre tanneur nous à orienté vers Anna et Luca qui qui réalise à Milan des fûts de batterie et des cercles de tambour de grande qualité. Nous travaillons des cercles en Hêtre, Bouleau, Frêne, Noyer, Acajou, Erable, Châtaigner selon les disponibilités. Les cercles sont réalisés avec du bois français et européens issus de forêts gérés durablement (labels FSC et PEFC).
LES PIERRES
Tous nos tambours Amaneï ont un œil en pierre précieuse serti sur la tranche du tambour, dans l’alignement de la dorsale.
C’est notre signature.
En plus des vertus et de leur beauté, cet œil confère une personnalité à votre tambour. Nous aimons dire qu’une rencontre se fait en se regardant dans les yeux. Avec cet œil magique, votre tambour est encore plus vivant et son pouvoir encore plus grand.
L’œil est un symbole de vie et de vision, de conscience, d’intuition et de discernement. Il est celui de l’aigle qui plane là-haut dans le ciel. Il est aussi protecteur car il veille avec sagesse et bienveillance. L’œil brille, il reçoit la lumière et à travers lui nous percevons le monde. Il est une ouverture, une fenêtre sur l’âme et les émotions.
Une pierre précieuse est un joyau de la Terre.
Nous travaillons avec Fabienne de 2 Choses Lune, avec Ivan et Pauline de Dragon d’Opale et avec Tony, lapidaire de Sphères Nomades. Nous les connaissons et chacun d’entre eux se pose des questions éthiques et sont concernés par les conditions de vie des humains qui travaillent dans les mines. Ils essaye de faire les meilleurs choix possibles en se déplaçant dans les pays producteurs pour sélectionner les fournisseurs de minéraux les plus respectueux des mineurs qui on le sait ont souvent des conditions de travail déplorables et dangereuses dans les mines. Il font de leur mieux en choisissant des pays qui régulent et contrôle, mais une limite d’impose à leur éthique car cet univers de l’exploitation minière reste tout de même très opaque selon les pays de provenance et difficile d’accès pour garantir à 100% des conditions de travail digne. C’est une réalité dont il faut avoir conscience et qui s’apparente aux problématiques de l’industrie textile.
LES HOUSSES
Nous avons fait le choix de faire réaliser nos housses par l’entreprise Gaux Tone qui en plus d’être une amie réalise un travail admirable et éthique.
Derrière Gaux Tone, un couple.
Margaux, 30 ans, épicurienne, indépendante et entrepreneuse qui a décidé de quitter un avenir tout tracé et un CDI pour créer une marque qui propose des produits qui ont du sens.
Jean-Luc, 33 ans, curieux, passionné de la vie et de son métier : la création d’instruments de musique et d’objets de décoration faits à partir de bouteilles de gaz recyclées.
Aujourd’hui plus que jamais, notre manière de consommer est primordiale pour espérer changer les choses. Se tourner vers des alternatives éthiques et éco-responsables comme celles-ci plutôt que d’utiliser le Nylon est un premier pas.
Gaux Tone allie deux qualités qui nous semblaient primordiales : l’utilisation d’une matière écologique « le Chanvre » et une fabrication respectueuse de la main d’œuvre. Cela sous-entend qu’elle doit être en âge de travailler et payée de manière juste et équitable.
Marque française faite au Népal
Nous sommes une marque française mais nous avons choisi de faire fabriquer nos sacs de voyage et nos housses dans le pays qui produit historiquement cette matière première, le Népal.
Une manière de faire marcher l’économie locale de ce magnifique pays et de pouvoir fabriquer des produits de grande qualité en faisant confiance aux artisans et en leur savoir-faire ancestral.
Nous tenons à ce que nos produits soient fabriqués dans de bonnes conditions, par des personnes rémunérées à la hauteur du travail qu’elles fournissent.
Tous nos modèles sont fabriqués dans deux petits ateliers où les ouvriers sont bien payés avec des horaires de travail corrects.
Et le made in France ?
On nous demande souvent pourquoi nous n’avons pas choisi une fabrication française pour nos produits. Cette question est tout a fait justifiée : il est important de soutenir l’artisanat français et de consommer local.
Cependant aucune filière de transformation de textile du chanvre n’existe en France.
Il ne suffit malheureusement pas de faire pousser du chanvre en France pour faire du textile local.
Le Népal est l’un des seuls pays au monde à cultiver et transformer le chanvre au même endroit.
Cela nous évite ainsi tous les déplacements de matières avant confection de nos produits.
De plus, une fabrication française ferait augmenter nos coûts de manière significative et nous tenons à vous proposer des modèles de qualité, respectueux des artisans et de l’environnement mais aussi de votre portefeuille !
Fabriquer au Népal nous permet d’allier nos convictions écologiques et la qualité de nos produits.
La passion nous anime, l’humilité nous protège et les rencontres nous guident dans ce grand voyage.